L’aromathérapie à l’hôpital : est-ce possible ?
Les freins à l’aromathérapie en milieu hospitalier
Vous en avez assez qu’on vous mette des bâtons dans les roues, qu’on vous dise qu’il n’y a pas de budget pour vous former à la phytothérapie aromatique ! Que Michelle, votre collègue, se moque de vous quand vous parlez d’huiles essentielles et de leur efficacité ! Et ce n’est pas tout ! Vous perdez patience face à vos supérieurs qui pensent que les plantes médicinales et leurs propriétés thérapeutiques, c’est comme l’homéopathie : ça ne sert à rien. Oui mais ! Vous l’avez vu, vous avez pu l’observer de vos propres yeux : l’aromathérapie fonctionne ! C’est même très efficace, presque plus efficace que certains antibiotiques victimes de l’antibiorésistance. Vous cherchez donc une solution pour intégrer les huiles essentielles dans vos pratiques coûte que coûte. Mais comment être sûr de suivre les bonnes protocoles face à une réglementation obsolète et vieillissante ? Faut-il se référer à des livres spécifiques sur les plantes aromatiques et copier les synergies expliquées ou y a-t-il des méthodes plus pratiques ? Car c’est vrai, appliquer « bêtement » les 160 monographies des huiles essentielles, ce n’est pas très réjouissant ! Alors vous passez des heures à rechercher de l’aide qui pourra s’adapter à votre pratique professionnelle. Sauf que l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques est une approche très récente et vous manquez cruellement de références ou de ressources pour confirmer vos propos !
Vers une reconnaissance
Clairement, je n’ai pas de formule magique à vous proposer mais je peux peut-être vous donner plusieurs conseils pertinents pour mettre en place l’aromathérapie en milieu hospitalier. Car mon expérience au sein d’établissements de soins tels que les EHPAD du Val-de-Marne et du Tarn, ainsi que les CHU d’Occitanie et l’Oncopole de Toulouse, me permet de vous aider à lever les obstacles et à gagner du temps dans l’intégration des huiles essentielles dans votre établissement de santé. Ensemble, changeons la vie de nos patients !
Conseil n°1 : les preuves scientifiques pour l’aromathérapie en milieu hospitalier !
Les huiles essentielles en milieu hospitalier : une réalité en devenir
En tant que directrice de formation et docteure en pharmacie spécialisée en phytothérapie aromatique, je vais vous expliquer comment intégrer avec succès les huiles essentielles en milieu hospitalier dans vos pratiques professionnelles et gagner en reconnaissance. Vous verrez qu’il existe de nombreux témoignages émouvants sur le sujet !
Bien que l’utilisation thérapeutique des plantes aromatiques ne soit pas encore pleinement reconnue en France, de nombreuses initiatives visent à promouvoir et à officialiser leur place dans le domaine de la santé. Oui, c’est vrai, les études scientifiques sur les huiles essentielles sont encore moins nombreuses que celles portant sur les médicaments allopathiques. Pourtant, de nombreux professionnels de santé se battent chaque jour pour faire reconnaître les bienfaits des plantes aromatiques et combler ce manque de données.
Je ne vais pas vous énumérer toutes les associations et les groupes de travail qui œuvrent dans ce domaine, mais sachez que nous sommes de plus en plus nombreux. Je suis moi-même membre de l’association française d’aromathérapie clinique et de l’International Clinical Aromatherapy Network. Notre objectif commun ? Faire avancer la science des plantes aromatiques en France et à l’international pour améliorer la qualité de vie des patients. N’est-ce pas là notre mission en tant que professionnels de santé ?
Les preuves scientifiques et les applications à l’hôpital
Mais parlons concrètement et faisons taire les sceptiques. De nombreuses études ont démontré l’efficacité remarquable des huiles essentielles sur certains symptômes. Par exemple, elles peuvent être très utiles dans le traitement des cystites chez les personnes âgées (source : congrès d’aromathérapie Phyt’aroma 2022). Certaines huiles essentielles, comme l’origan compact, la cannelle de Ceylan et le clou de girofle, se sont révélées particulièrement efficaces.
Par ailleurs, le massage aromatique peut améliorer significativement la qualité de vie des enfants atteints de cancer. De nombreux hôpitaux et cliniques utilisent déjà l’aromathérapie pour soulager la douleur, les nausées et l’anxiété.
Des protocoles et synergies de diffusion personnalisées sont conçues dans les EHPAD pour limiter l’anxiété, favoriser le repos ou bien calmer des patients trop agités notamment pour la maladie d’Alzheimer !
Personnellement, j’ai été touchée par le témoignage de Rosine, une de mes anciennes stagiaires, qui a utilisé les plantes aromatiques pour l’accompagner pendant sa lutte contre le cancer. Elle m’a confié que ces soins complémentaires lui ont apporté un soutien précieux.
Alors, qu’attendons-nous ? Intégrons ensemble les essences aromatiques dans nos pratiques et contribuons à améliorer le bien-être de nos patients ! Pour renforcer votre argumentaire, n’hésitez pas à consulter le site de la fondation Gattefossé qui propose de nombreuses ressources scientifiques.
Conseil n°2 : initiez vos collègues de santé aux huiles essentielles
Votre directeur est réfractaire ? Vos collègues lèvent les yeux au ciel quand vous leur parlez de naturalité et d’huiles essentielles ? Qu’à cela ne tienne ! Pourquoi ne pas proposer un petit atelier initiatique pour leur faire découvrir les bienfaits de celles -ci ? Invitez vos équipes de travail, tellement stressées et fatiguées, à fabriquer leur propre stick inhalateur. Les possibilités sont nombreuses : lavande fine et mandarine pour le stress, marjolaine à coquille et orange douce pour l’anxiété, et pour recharger les batteries, un mélange de citron jaune et d’épinette noire ! L’olfaction est un moyen redoutable pour convaincre les plus sceptiques et obtenir des résultats presque immédiats !
Note : Si vous avez un projet d’atelier, n’hésitez pas à me contacter. Nous pourrons ensemble élaborer la meilleure solution pour valoriser votre initiative et intégrer les huiles essentielles au sein de votre établissement avec le référentiel en vigueur
Conseil n°3 : commencer par des protocoles simples en hôpitaux
Les huiles essentielles, une solution naturelle pour améliorer le bien-être des patients
Pour ne pas mettre à néant tous vos efforts, il est impératif de commencer doucement mais sûrement l’introduction de l’aromathérapie en milieu hospitalier. La première chose à explorer serait de mettre en place de la diffusion atmosphérique ou sèche dans les chambres des patients ou dans les salles communes !
Les avantages sont multiples : diminution des troubles du sommeil, prévention des chutes des personnes âgées, gestion des mauvaises odeurs, amélioration de l’état général des patients… Une liste spécifique d’utilisation hospitalière est même parue officiellement en France grâce à la solidarité de plusieurs établissements de santé. On notera par exemple en diffusion sèche, celles de lavande fine, menthe poivrée, petit grain de bigarade, camomille noble, gingembre ou bien encore les essences de mandarine, citron jaune, orange douce, bergamote, tirées de la bibliographie « Les huiles essentielles en inhalation sèche : quel risque pour le patient ? » rédigé par Dr Robert Anton – Professeur émérite de l’Université de Strasbourg, et Dr Sabrina Boutefnouchet ! Blandine BARROIS, infirmière, dans son mémoire intitulé « L’usage de l’aromathérapie dans les soins hospitaliers » en 2020, explique la vision de plusieurs personnes (somatothérapeute, infirmière, pharmacienne) à l’hôpital. Elles valorisent toutes les protocoles aromatiques pour les patients et partagent le même avis sur les bienfaits de l’aromathérapie à l’hôpital ! Elle cite même des médecins : « Beaucoup d’équipes ont déjà été formées dans ce centre hospitalier ». Suite à l’usage répété de ces pratiques par les soignants dans les services, elle a constaté que certains médecins, initialement réfractaires, ont évolué du « si ça ne te fait pas de bien, ça ne te fera pas de mal » à un constat bénéfique sur le bien-être de leurs patients. Oui, pour arriver à utiliser les huiles essentielles en milieu de soin, il vaut mieux y aller progressivement : on ne parlera pas d’huile essentielle thérapeutique ou de médicale mais de bienfaits sur le bien-être et le bien-être ! On fera également attention à éviter des extraits aromatiques trop agressifs à base de phénols, aldéhydes aromatiques, cétones… Dernièrement, au congrès de Phyt’aroma 2024 à Grasse, nous parlions des effets des ateliers olfactifs sur les personnes âgées ou en soins palliatifs ! Certaines huiles essentielles pouvaient également être travaillées en olfaction sur les maladies chroniques incurables comme la maladie de Parkinson ! Une étude menée au sein d’un établissement de santé avec une orthophoniste ! Grâce à toutes ces méthodes simples, nous pouvons faire entrer l’aromatologie et l’intégrer à la médecine allopathique !
Les instances pour votre établissement de soins
Afin de répondre à ces demandes grandissantes, nous avons, d’ailleurs, créé tout un parcours pour vous aider à mettre en place ces protocoles de diffusion simple : protocole en vigueur avec la collaboration de l’HAS, de l’ANSM mais aussi avec les instances officielles de l’aromathérapie. Nous abordons également les critères de surveillance et de sécurité via l’aromatovigilance, la nutrivigilance et la cosmétovigilance ! Nous avons établi tout un protocole transposable d’un établissement à un autre avec les principes indispensables de diffusion atmosphérique : 30 minutes de diffusion par 24 heures, aération des pièces, diffuseurs sécurisés, traçabilité, référent de la diffusion en milieu hospitalier…
Vous n’êtes pas seul(e) à vouloir utiliser les huiles essentielles pour vos malades ! Si vous avez besoin de guidelines, de bibliographie, nous nous ferons un plaisir de vous aider !
Conseil n°4 : avoir des huiles essentielles au statut mpup
Un détail important qui fait toute la différence lorsque l’on veut utiliser les huiles essentielles en milieu hospitalier, c’est le statut réglementaire des produits ! En effet, en aromathérapie, on peut trouver différents statuts réglementaires : arôme alimentaire, complément alimentaire, cosmétique, phytosanitaire, dispositif médical… Or, pour entrer dans les EHPAD ou en milieu hospitalier, vous devez absolument avoir des huiles essentielles à statut « matières premières à usage pharmaceutique » (MPUP). Les marques d’aromathérapie certifiées MPUP doivent être, conformément aux BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) validées par l’ANSM et doivent également répondre aux problématiques de formulation des pharmacies à usage intérieur (PAI) mais aussi hospitalières pour réaliser des préparations magistrales et officinales. Vous pourrez alors proposer des sticks inhalateurs, des roll-on mais aussi des synergies de diffusion atmosphérique de manière officielle pour vos patients ! D’ailleurs, dans notre accompagnement en formation d’aromathérapie médicale, nous vous proposons officiellement les marques qui pourront rentrer en pharmacie hospitalière ! Vous le savez sans doute, ces actifs doivent être tracés et inscrits sur un registre à l’hôpital. Alors plutôt que de vous prendre la tête avec le pharmacien responsable ou le médecin coordinateur, n’hésitez pas à nous solliciter pour vous donner les marques spécifiques à l’enregistrement hospitalier. Dernière chose, cette spécificité vous permettra d’avoir le dossier qualité de chaque huile essentielle ainsi que la chromatographie de chaque lot ! Allez, on vous a déjà enlevé une épine du pied 😉
Conseil n°5 : devenir référent en aromathérapie scientifique
Alors, imaginez un instant que vous puissiez créer vos propres protocoles de soins aromatiques, vos propres synergies en milieu hospitalier ? Que vous soyez référent dans votre institut de santé, que vous puissiez être intégrer à des réunions d’équipe et valoriser l’aromathérapie en milieu hospitalier ! Ne seriez vous pas fier de vous ? Ce serait une belle revanche sur les personnes qui n’ont jamais cru en vous, qui vous dénigraient derrière votre dos ! Enfin la légitimité et la crédibilité ! Et si vous êtes en officine, vous pourriez complètement vous différencier de vos concurrents et apporter une nouvelle mission au sein de l’officine ! Le rêve ne pourrait-il pas devenir réalité ? Seulement, quelle solution serait la plus intéressante pour vous, me direz-vous ? Quel programme et quel accompagnement pourraient répondre parfaitement à vos besoins ? La réussite d’un projet de formation en aromathérapie scientifique et médicale réside sur l’ensemble de plusieurs piliers : bien évidement sur une formation reconnue, solide et complète en aromathérapie scientifique et clinique sur des heures de travail et de la rigueur d’apprentissage indissociable dans ce domaine mais surtout ce qui boostera vos compétences, c’est votre intégration auprès d’un réseau déjà qualifié et qui est déjà passé par ce parcours de formation semé d’embuches ! Alors maintenant que vous êtes averti, que vous connaissez les tenants et les aboutissants. Etes- vous prêt à vous lancer ?

Votre formatrice, experte en aromathérapie
Cette formation est dirigée par Marie Mori, docteure en pharmacie, phyto-aromathérapeute et membre de prestigieuses institutions de l’aromathérapie. Forte de nombreuses années d’expérience au sein du laboratoire Pierre Fabre, notamment en tant que responsable de formations pour la marque Naturactive, elle met son expertise au service de votre apprentissage.
Chez nous, c’est notre approche pédagogique qui s’adapte à vos besoins, et non l’inverse. Nous avons mis en place un parcours de formation sur mesure, conçu pour vous accompagner pas à pas.
Si vous êtes passionné par les bienfaits des huiles essentielles et souhaitez acquérir une expertise approfondie en aromathérapie, nos programmes sont faits pour vous. Nous travaillons en étroite collaboration avec des établissements de santé de renom, tels que le CHU de Toulouse et des EHPAD (Fondation Gourlet Bontemps, EHPAD AGIR Castres), pour développer des protocoles innovants et favoriser le travail interdisciplinaire.
« Passionnée par la transmission des connaissances, je collabore avec des CFA et des centres spécialisés. Je suis également consultante pour le groupement pharmaceutique Pharmactiv et anime régulièrement des conférences sur l’aromathérapie et la cosmétique. En tant que membre de l’Association française d’aromathérapie clinique et du groupe de travail international en aromathérapie, je suis au cœur de l’actualité scientifique et je vous fais partager les dernières avancées lors du congrès de phyto-aromathérapie de Grasse, auquel je participe tous les deux ans. Je vous invite à nous rejoindre dans notre implication à développer à l’aromathérapie en France et à découvrir notre concept de formations original«